Amplificateur Musical Fidelity B1

Pour aller à l'essentiel en une phrase : c'est peut être ennuyeux à regarder, mais passionnant à écouter.

Alors, l'histoire. Bien sûr, on connait le A1. Bien sûr, il a pu surchauffer et traîner cette réputation de merveille fragile etc.

Ce B1 est la réponse de la marque, et ils ne se sont pas loupés, utilisant à nouveau un design de Tim de Paravicini. Le panneau supérieur est plus que suffisant pour vous montrer que maintenant, il va permettre aux transistors principaux de respirer.

Tout d'abord, le look. Une chose mince, noire, des commandes minimales. L'interrupteur principal a probablement été soigneusement choisi parmi les boutons de réfrigérateur les plus basiques qui soient. Et... pour parfaire l'imitation, il clignote un peu, ce qui nous plonge encore plus dans la signature "électroménager". Oubliez le reste, pas de haut-parleurs A/B, de contrôle de la tonalité, nada. Vous voulez brancher un casque ? Direction face arrière, mon frère.

Ok, assez de pinaillages. Vous avez beaucoup d'entrées en fait. Et une capacité de cartouche MM/MC native. Des connecteurs RCA plaqués or, un transformateur toroïdal et un design épuré. Un classique moderne en 1989.

Et à un moment donné, on l'écoute, n'est-ce pas?

Là, c'est une autre histoire. La puissance de sortie... on s'en fiche (ok, on aime les enceintes à bons rendements qui s'enjaillent avec le moindre petit watt). C'est plein, c'est moyennement chaud mais pas sec, cliniquement défini, l'espace a les deux axes : l'image stéréo horizontalement et la séparation des instruments verticalement est juste brillante. Les transitions sont super rapides, les basses sont définies et ne traînent jamais.

Il vous met au défi de brancher un autre ampli et de comparer les morceaux. La traînée des cymbales ou le souffle du saxo, c'est validé?

Laissez-moi relire ce marquage bleu... Musical Fidelity? Oui, dans tous les coins. Achetez-le. Les yeux fermés.